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QUÉBEC — Les régions ont besoin « d’accommodements raisonnables » pour espérer retrouver une vitalité économique perdue, plaide Robert Dutil, député de Beauce-Sud.
« Il faut trouver des solutions concrètes pour favoriser une meilleure cohabitation entre trois secteurs vitaux : l’agriculture, la forêt et les industries », précise le député libéral dans une entrevue accordée à la Terre, à son bureau de l’Assemblée nationale. « Notre ennemi pour préserver nos villages, insiste-t-il, ce n’est pas la construction de résidences et de centres commerciaux, mais le reboisement et les terres en friche, faute de monde pour occuper notre territoire. Est-ce qu’on a protégé l’agriculture en empêchant les municipalités d’avoir des industries? Non. Ces industries vont toutes s’installer en ville! »
Robert Dutil concède qu’il est à la fois inquiet et préoccupé par la dévitalisation des régions et des villages. Aussi souhaite-t-il faire intervenir le monde agricole et forestier avec un objectif bien précis : favoriser la création d’emplois et mettre en place des conditions favorables à l’implantation de nouvelles entreprises sur des terres qui sont inutilisées.
« Il y a deux dossiers importants, résume-t-il. Oui, il y a la question de la propriété des terres agricoles [et les inquiétudes des producteurs], mais il y a aussi la dévitalisation de nos régions et ses conséquences. Il faut aller en profondeur sur les deux fronts. »
À lire dans la prochaine édition papier de la Terre, une entrevue avec le député Robert Dutil, qui revient sur le phénomène de l’accaparement des terres, qui a fait l’objet de discussions à la CAPERN.