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Les États-Unis ont exporté, pour une deuxième année d’affilée, plus de 13 % de leur production laitière en 2012.
Ces exportations, qui totalisent 3,3 milliards (G) de livres, ont rapporté 5 G$, selon le Dairy Export Council. Cette soupape a permis à la production laitière américaine de croître de 18 % depuis 2003 sans devenir un fardeau sur le marché intérieur.
Plus de la moitié de cette croissance est en effet expédiée à l’étranger. En 2012, les volumes exportés sous forme de fromages, de concentrés de protéines de lactosérum et de poudre de lait écrémé ont enregistré des records.
Le premier semestre a été plus lucratif bien que la demande mondiale soit demeurée forte de juillet à décembre 2012, note le Dairy Export Council. Les ventes des cinq plus importants exportateurs laitiers (Argentine, Australie, Nouvelle-Zélande, Union européenne et États-Unis) ont en effet progressé de 9 % durant ce second semestre.
Président du Dairy Export Council, Tom Suber voit les choses d’un bon œil pour les exportateurs laitiers en 2013. D’une part, il n’y a pas de surproduction à l’échelle mondiale, comme c’était le cas durant la première moitié de 2012. D’autre part, les stocks de poudre de lait écrémé, bien qu’en hausse, sont à ses yeux gérables.
« La demande et la consommation mondiale de produits laitiers vont continuer de croître alors que les prix mondiaux vont se rapprocher des prix américains », estime M. Suber. Ce dernier croit toutefois qu’une accélération s’impose, notamment au chapitre de la réforme de la politique de prix du lait et de la signature de traités commerciaux favorables, si les États-Unis veulent demeurer dans la course avec leurs concurrents des pays émergents.