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Les États-Unis sont sur le point de voir abaissé leur niveau de risque à l’égard de la maladie de la vache folle.
Une victoire majeure pour ce pays qui mise sur ce nouvel atout pour doper ses exportations de bœuf.
Les États-Unis, tout comme le Canada, possèdent actuellement le statut de pays à risque maîtrisé concernant l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle. Lors de sa dernière réunion bisannuelle, qui se tenait du 4 au 8 février, la Commission scientifique de l’Office international des épizooties (OIE) a recommandé que le statut des États-Unis soit bonifié à celui de risque négligeable. Une décision officielle est attendue en mai prochain alors que les pays membres de l’OIE devront ratifier cette recommandation.
Le secrétaire américain à l’Agriculture, Tom Vilsack, s’est dit très satisfait de la conclusion du comité scientifique de l’OIE. « Être classifié comme pays à risque négligeable par l’OIE appuiera nos efforts d’augmentation de nos exportations de bœuf. Nous continuerons à mettre de la pression afin de régulariser le commerce avec plusieurs pays sur la base de la science et des normes sanitaires internationales », a déclaré le politicien.
Et le Canada ?
Selon les règles de l’OIE, un pays devient admissible à la bonification de son statut 11 ans après la naissance de la vache folle la plus jeune recensée sur son territoire. Au Canada, le plus récent cas d’ESB a été diagnostiqué chez un animal né le 23 août 2004. Le Canada sera donc éligible au statut de pays à risque négligeable en 2015 sauf si un nouveau cas est détecté chez un bovin né après 2004. Dix-neuf cas d’ESB ont été découverts en sol canadien, et ce, sur un cheptel de 13,5 millions de bovins. Pour leur part, les États-Unis en ont recensé deux cas sur une population bovine de plus de 90 millions de têtes.