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Smithfield Foods, premier producteur de porcs au monde, songe à scinder ses activités d’élevage du reste de ses actifs.
La compagnie américaine a confié récemment à la firme Goldman Sachs le mandat de réfléchir à une réforme de sa structure, a indiqué l’agence Reuters. L’un des scénarios implique la division des actifs de Smithfield en trois compagnies distinctes : une première concentrant les opérations d’élevage de porcs, une deuxième combinant les activités d’abattage et de transformation de même qu’une troisième entreprise réunissant les activités internationales.
Cette réflexion a été amorcée à la suite de la grogne de certains investisseurs, notamment la compagnie Continental Grain (CGC), qui détient 6 % des actions de Smithfield.
Dans une lettre adressée à la Commission américaine de contrôle des marchés financiers ainsi qu’au conseil d’administration de Smithfield, CGC s’est dit déçue des résultats financiers des activités d’élevage de porcs, qui tirent vers le bas les profits de toute l’entreprise. CGC y indique « que la production porcine a généré un retour négatif au cours de trois des cinq dernières années fiscales et utilise une large part du capital de la compagnie ».
Pour sa part, le président-directeur général de Smithfield, Larry Pope, n’est pas prêt à se départir des opérations porcines qui confèrent à sa compagnie un avantage sur ses concurrents, a-t-il fait valoir.
Les marchés boursiers ont très bien réagi à l’annonce de la démarche de Smithfield. Six analystes de Wall Street questionnés par l’agence Bloomberg ont même prédit un bond de plus de 20 % de l’action de Smithfield suivant une scission de ses activités d’élevage porcin.