Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La coopérative avicole Exceldor a fait de bonnes affaires en 2012.
Ses ventes ont en effet grimpé de 13 % pour s’établir à 476 M$ par rapport à 264 M$ en 2003. Une augmentation due à une bonification des prix de gros, à une hausse du volume de ventes ainsi qu’à des acquisitions.
Cette performance a permis à ses 232 sociétaires de se partager des ristournes de 7 M$, l’équivalent de 0,06 $/kg. Un élevage québécois moyen, qui produit quelque 500 000 kg par an, a donc encaissé 30 000 $ en ristournes, dont 20 000 $ comptant. En trois ans, Exceldor a versé plus de 17 M$ en ristournes.
L’assemblée générale annuelle, tenue le 1er mai dernier, a par ailleurs réélu Jean-Pierre Dubé à la présidence et Yves Côté à la vice-présidence.
En plein essor
En plein essor, Exceldor embauche 1000 personnes et a consenti des investissements de 47 M$ durant l’exercice financier terminé le 20 janvier 2013. La coopérative s’est en effet dotée d’une usine de surtransformation, à Saint-Bruno-de-Montarville. De plus, elle a fait l’acquisition de Ferme D’Amours, à Sainte-Angèle-de-Monnoir, en Montérégie, spécialisée dans le poulet végétal, ainsi que de l’abattoir Agri-Bio/Giguère Produits de viande, localisé à Saint-Agapit, dans la MRC de Lotbinière.
Exceldor transforme plus de 1,4 million de poulets et de dindons par semaine dans ses usines situées à Saint-Damase, à Saint-Anselme et depuis peu à Saint-Bruno-de-Montarville. Les ventes de dindon représentent 10 % de son chiffre d’affaires. Exceldor détient 32 % des parts de l’abattoir Unidindon, à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, en Montérégie. Olymel détient la différence.
Préoccupations
En assemblée générale, les membres ont partagé leurs préoccupations au sujet des poulets du Québec vendus au Nouveau-Brunswick, du différend entre les provinces quant à la croissance différenciée du marché du poulet ainsi que de l’importance de fixer des niveaux convenables d’allocations afin de maintenir l’équilibre entre les marges bénéficiaires et la consommation de volaille. Exceldor appuie les Éleveurs de volailles du Québec dans sa lutte contre les importations en forte hausse de poules de réforme des États-Unis.