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La Corée du Sud suspend ses importations de boeuf canadien à la suite de la découverte d’une vache atteinte d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Alberta.
Le 13 février, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a confirmé la détection d’un cas de maladie de la vache folle chez un animal de boucherie de l’Alberta. Selon l’ACIA, ce récent cas ne devait avoir aucune incidence sur les exportations actuelles de bœuf ou de bovins canadiens puisque le Canada conserve son statut sanitaire de pays à risque maîtrisé à l’égard de l’ESB, conféré par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Néanmoins, la Corée du Sud a confirmé qu’elle cessait ses importations de boeuf canadien, a révélé l’agence Reuters. Le ministre coréen de l’Agriculture souhaite ainsi obtenir plus d’information concernant cette vache folle et ses impacts sur la santé publique, a-t-il indiqué dans un communiqué.
En mai 2003, lors de la découverte du premier cas d’ESB au Canada, Séoul avait immédiatement fermé ses frontières à la viande bovine canadienne, avant de les rouvrir neuf ans plus tard. La Corée du Sud devenait donc le dernier pays à lever son embargo sur le boeuf canadien. Il est maintenant le premier à vouloir le remettre en force.
Cette nouvelle tombe moins de deux mois après l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange Canada-Corée. Tous les espoirs étaient pourtant permis pour les exportateurs canadiens. Le directeur des affaires gouvernementales à l’Association canadienne des éleveurs de bovins, John Masswhol, affirmait récemment à la Terre que l’entente Canada-Corée allait permettre de reprendre le marché perdu aux mains du bœuf américain, australien et européen.