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Formée en novembre dernier pour relancer les opérations, la Coopérative d’abattage du Québec a maintenant atteint le cap des 475 sociétaires, soit légèrement à court de l’objectif fixé à 500 membres.
Peu avant Noël, la coopérative a également déposé une offre d’achat de 1 M$ afin de se porter acquéreur des installations, propriété d’Investissement Québec. Après avoir examiné la possibilité de louer les lieux du propriétaire, les promoteurs sont revenus à leur option originale de les acheter.
Toutefois, la reprise des activités de l’abattoir de vaches de réforme Levinoff-Colbex est reportée de quelques semaines. Fermé en mai 2012, l’établissement de Saint-Cyrille-de-Wendover au Centre du Québec devait initialement rouvrir ses portes cette semaine.
« Il y a trop de planètes alignées pour que ça ne marche pas », affirme le président de la Coopérative d’abattage, Paul Doyon. Parmi les institutions financières approchées pour assurer le financement de la nouvelle entreprise, ce dernier a indiqué que Desjardins a jusqu’ici démontré le plus d’intérêt, précisant que le mouvement coopératif se trouve « en mode solution pour attacher tout ça ».
Paul Doyon se refuse maintenant à avancer une date pour la réouverture officielle de l’abattoir, plusieurs détails demeurant à ficeler. Il note simplement qu’il faudra compter de cinq à six semaines pour reprendre l’abattage, à partir du moment où le financement sera assuré. Le président compte sur la récente stratégie annoncée par le ministre de l’Agriculture, François Gendron, afin de favoriser l’achat de produits locaux par les institutions comme les écoles et les hôpitaux.
« Pour la viande de bœuf, note-t-il, c’est avec nous qu’ils vont devoir faire affaire, sinon la stratégie ne marchera pas. »
Rappelons que pour devenir membres de la Coopérative, les producteurs de bovins doivent souscrire à un engagement de 5 000 $ par le dépôt d’un chèque de 1 000 $ et à celui de verser 100 $ pour chacune des 40 premières vaches expédiées. L’abattoir vise le traitement de 125 bêtes par jour, l’abattage se déroulant en avant-midi et la découpe en après-midi. Une réunion d’information est prévue à la fin du mois en Estrie pour donner plus de détails aux éleveurs désireux d’adhérer à la coopérative.