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« Le ministère est à réviser les exigences en matière des pesticides afin de proposer notamment un resserrement des conditions d’utilisation des pesticides les plus à risque en milieu agricole, dont les néonicotinoïdes », a indiqué à la Terre Audrée Lamothe-Cloutier, porte-parole du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
À vrai dire, la pression est plus forte que jamais pour forcer les autorités à restreindre l’utilisation des insecticides systémiques, dont les néonicotinoïdes, notamment en diminuant les volumes de semences enrobées avec ces produits.
Rappelons qu’en novembre dernier l’Ontario a publié un communiqué dans lequel il a annoncé l’objectif de réduire de 80 % le nombre d’hectares plantés avec des semences de maïs et de soya traitées aux néonicotinoïdes d’ici 2017.
Et ce matin, les apiculteurs du Québec et de l’Ontario ont pressé leurs ministres provinciaux respectifs d’« agir de façon urgente afin de mettre fin au déclin des pollinisateurs […] en prenant les mesures nécessaires pour réduire rapidement et drastiquement […] la quantité d’insecticides neurotoxiques dits systémiques qui sont présentement utilisés massivement dans les grandes cultures », pouvait-on lire dans un communiqué de presse de la Fédération des apiculteurs du Québec.