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Les principaux acteurs de la filière bovine canadienne lancent une vaste stratégie afin de tirer profit de la conjoncture favorable du marché du bœuf.
Dévoilée le 7 janvier dernier, la Stratégie nationale du bœuf présente une série d’actions pour s’assurer que l’industrie canadienne bovine saisisse l’opportunité sans précédent que représente l’appétit croissant des consommateurs pour les protéines animales.
La Stratégie est structurée autour de quatre piliers : la demande en viande bovine, la compétitivité, la productivité et l’interconnexion entre les différents maillons de la filière. De façon plus précise, la Stratégie cible une soixantaine de propositions et fixe certains objectifs quantitatifs à atteindre d’ici 2020. Elle vise notamment à augmenter de 15 % la valeur de la carcasse, à réduire de 7 % l’écart de coûts par rapport à ceux des principaux concurrents internationaux et à accroître l’efficacité de la production de 15 %.
Investissements
Pour atteindre ces différentes cibles, l’industrie devra toutefois relever des défis importants tels que la concurrence pour l’accès à la terre et les approvisionnements limités en bovins. De 2006 à 2013, la taille du cheptel canadien a ainsi fondu de 25 %. Il s’agit de l’une des plus importantes phases de liquidation dans l’histoire de la production bovine canadienne.
Normalement, les prix records actuels du bétail devraient mener à une expansion considérable et rapide des troupeaux. Cependant, l’accroissement de la concurrence pour les superficies en culture devrait ralentir l’augmentation du nombre de têtes par rapport à celle vécue lors des cycles précédents, pensent les auteurs de la Stratégie.