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Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) ont investi des sommes colossales afin de rendre leur production durable.
Ils ont consacré 505 M$ à cet objectif au cours des 10 dernières années, selon un document présenté lors de la Conférence sur la politique laitière, le 6 février, à Ottawa. À cette somme, il faut greffer les 28 M$ déboursés plus récemment pour l’achat des thermographes requis dans le cadre du programme Lait canadien de qualité. Et ce n’est pas tout… ils comptent ajouter 85 M$ dans les 10 prochaines années dans le cadre du programme ProAction.
Le demi-milliard de dollars consentis sur une décennie se répartit comme suit : 300 M$ par Valacta et par Canwest DHI pour l’amélioration du troupeau laitier et des races, ou versés à des nutritionnistes et des vétérinaires; 120 M$ par des organisations comme Holstein Canada et Jersey Canada; 70 M$ pour l’achat de matelas; et 15 M$ pour l’achat de brosses rotatives installées dans les étables pour le confort des vaches.
Quant aux 85 M$ à venir, il s’agit d’une estimation pour l’implantation des 6 volets de ProAction, à savoir la qualité du lait, la salubrité du lait (Lait canadien de qualité), la traçabilité, la biosécurité, le bien-être animal et l’environnement. Le Québec a déjà terminé (ou presque) les volets relatifs à la qualité et à la salubrité du lait ainsi qu’à la traçabilité.
Selon l’échéancier sur 10 ans arrêté par les PLC pour ProAction, le volet Lait canadien de qualité devrait être complété à la fin de 2014 à l’échelle canadienne alors qu’on vise 2023 pour les normes touchant l’environnement. On parle de 2021 pour les normes sur la biosécurité, 2017 pour celles sur la traçabilité et 2019 au sujet du bien-être animal. Quant à la qualité du lait (bactéries totales et cellules somatiques), tout est déjà en place.
Cycle de vie
Par ailleurs, une analyse du cycle de vie du lait rendue publique en 2012 a révélé que la production laitière canadienne affiche de bons résultats au chapitre des performances environnementale, économique et sociale. Ainsi, la production canadienne contribue pour moins de 2 % à l’empreinte carbone du Canada, lui-même au 2e rang mondial pour ce critère, tout juste derrière la Nouvelle-Zélande.
Les producteurs de lait font aussi belle figure aux plans de l’empreinte hydrique, avec moins de 1 % de la consommation d’eau au Canada, ainsi qu’à celui de l’occupation des terres en cultures, avec 2 % du total au pays. Entre autres améliorations à apporter, l’étude réalisée par le Groupe AGÉCO, Quantis Canada et le CIRAIG (Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services) mentionne les techniques d’épandage et d’entreposage des fumiers, des rations alimentaires plus faciles à digérer, une fertilisation à base d’ammoniac anhydre injecté dans le sol et un taux de remplacement des vaches laitières moins élevé.