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Le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) déposé il y a deux jours est limpide : l’exploitation des gaz de schiste pourrait avoir des impacts importants sur l’agriculture.
Le BAPE constate que le forage pourrait restreindre l’accès à l’eau potable pour les entreprises agricoles. Il souligne également que les travaux de l’industrie pourraient affecter la qualité de l’air, le niveau sonore et la circulation près de nombreuses fermes des basses terres du Saint-Laurent. Le document mentionne d’ailleurs qu’une ferme sur trois ou quatre accueillerait une plateforme de forage si la densité de forage de 4 km² était en vigueur, comme le suggère l’évaluation environnementale stratégique.
À l’Union des producteurs agricoles (UPA), on réagit positivement au rapport du BAPE. « Ça reflète les inquiétudes qu’on avait émises », a affirmé à la Terre, le premier vice-président de l’UPA, Pierre Lemieux. L’Union entend se servir du document comme levier pour émettre ses réserves face à l’industrie des gaz de schiste.