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Le prix d’un litre de lait frais va augmenter de 1 à 2 cents dans les épiceries du Québec à compter du 1er février 2015, selon sa teneur en matière grasse, et ce, malgré une baisse du prix à la ferme de 0,14 cent l’hectolitre.
Ce sont donc les coûts encourus par les laiteries, les distributeurs-grossistes et les détaillants, qui expliquent la majoration accordée par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) dans sa décision rendue le 17 décembre dernier, après une séance publique tenue cinq jours plus tôt.
Force est de constater que la baisse du prix du lait à la ferme ne se traduit pas automatiquement par une diminution de coût pour le consommateur. Les producteurs doivent en effet composer avec une baisse de revenu de 0,45 % pour le lait de consommation alors que la hausse des prix minimums et maximums décrétés par la Régie varie de 0,5 % à 1,2 %. Concrètement, le prix minimum d’un litre de lait à 3,25 % de matière grasse passera de 1,70 $ à 1,71 $ le 1er février prochain. Son prix maximum sera de 1,86 $.
Le prix minimum et maximum d’un litre sans matière grasse (0 %) est bonifié de deux cents et oscillera entre 1,53 $ et 1,68 $ le litre. Notons que les prix minimums et maximums décrétés par la RMAAQ ne s’appliquent pas aux laits « UHT », biologique et à valeur ajoutée.
« Un cent le litre pour couvrir la hausse des coûts des laiteries, des détaillants et des distributeurs-grossistes, c’est quand même peu quand on considère que la facture reliée à certains postes budgétaires [main-d’œuvre, transport, etc.] a progressé plus vite », a noté le président du Conseil des industriels laitiers du Québec, Charles Langlois.