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Le gouvernement Couillard agit « de façon méprisante » en coupant sans discernement sous prétexte de rétablir l’équilibre budgétaire, dénonce Jacques Proulx.
TROIS-RIVIÈRES — Le fondateur de Solidarité rurale du Québec, qui a été président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), est prêt à se battre encore une fois, pour la cause de la ruralité qui lui tient tant à cœur.
« Il va falloir prendre des décisions importantes si on veut continuer, si on veut conserver une organisation essentielle et vouée à la défense de la cause rurale », a-t-il confié à la Terre, lors de l’assemblée générale annuelle extraordinaire de Solidarité rurale de ce mercredi 10 décembre, à Trois-Rivières.
Jacques Proulx souhaite que le monde ordinaire, tout comme les organisations mieux structurées, se mobilisent « et mettent la main dans leur porte-monnaie », pour aider Solidarité rurale à se redéployer. « Il ne s’agit pas juste de dire qu’on est solidaire, a-t-il insisté. Il faut se demander ce que ça signifie dans notre quotidien. »
Avec son franc-parler, il dit craindre que « ça se mette à grouiller très fort » dans la population, si le gouvernement persiste à ne pas comprendre, a-t-il mentionné, que ses décisions ne passent pas parce qu’elles ne sont pas crédibles ni fondées sur des arguments solides. « Ce gouvernement fait juste confronter et il crée des bouleversements inutiles. Il y a de la révolte dans l’air », a-t-il constaté.
Solidarité rurale est aux prises avec une dette de 100 000 $. Le bureau a fermé mardi dernier et la présidente, Claire Bolduc, agit désormais à titre bénévole. « Mais on va se retrousser les manches parce qu’on continue d’y croire, à cette force », a-t-elle déclaré à la Terre, en marge de l’assemblée.
© La Terre de chez nous