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Le Nord québécois constitue une réserve immense et abondante d’aliments de toutes sortes, et le Québec doit mettre en valeur cette ressource, estime Pierre Corbeil, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
« L’exploitation de cette ressource, dit-il, constitue, à juste titre, une dimension économique et sociale du Plan Nord. Elle profitera aux populations nordiques et à l’ensemble des Québécois. »
Le ministre Corbeil s’adressait aux membres de la Table bioalimentaire du Plan Nord, le 23 novembre à Québec. Ces représentants de la fonction publique, de l’entrepreneuriat nordique et des sciences de l’alimentation étaient réunis pour faire le point sur le potentiel bioalimentaire du Nord québécois : gibier, poisson, champignons, fruits et légumes, etc.
Au démarrage du volet bioalimentaire du Plan Nord, le gouvernement québécois affecte 2 650 000 $. La moitié de cette somme servira à établir une stratégie d’exploitation durable des petits fruits nordiques. De plus, on consacrera 800 000 $ à l’implantation de serres. Le reste financera des initiatives de recherche et de promotion.
En plus de ce soutien d’ordre général, le MAPAQ mettra les entrepreneurs bioalimentaires du Nord en rapport avec les intervenants scientifiques, techniques et financiers aptes à les aider.
À peine amorcée, la mise en valeur des richesses bioalimentaires du Nord suscite l’engouement. Elle a déjà fait naître 200 projets. Le ministre Corbeil voit, dans un tel esprit d’entreprise, la promesse d’un développement important.