Temps des Fêtes 13 décembre 2024

Des films pour Noël

La période des Fêtes est arrivée, ce qui veut également dire que c’est le moment de s’emmitoufler devant la télévision avec un chocolat chaud et des guimauves pour apprécier quelques films de Noël classiques. Voici une suggestion de 10 longs métrages provenant de différents sous-genres pour égayer la fin de l’année.


Animation

L’Étrange Noël de monsieur Jack 

(The Nightmare Before Christmas), Henry Selick, 1993

Ce film d’animation en stop motion suit le personnage de Jack Skellington, un squelette charismatique au grand cœur, dans sa quête de vivre pour la première fois l’expérience de la fête de Noël. Pour y arriver, Jack bouleverse l’atmosphère lugubre et ébranle le chaos contrôlé dans lequel la ville d’Halloween se maintient, une ville peuplée de créatures et de monstres horrifiques spécialisés dans l’épouvante durant les célébrations de la fameuse fête de l’effroi. Contrairement à la notion populaire, le film n’a pas été réalisé par Tim Burton, mais plutôt par Henry Selick, connu notamment pour Coraline (2009). Tim Burton a tout de même participé à la production du film dont l’histoire et le style se basent sur les croquis originaux du réalisateur.


Comédie

Le père Noël est une ordure

Jean-Marie Poiré, 1982

Une adaptation de la pièce de théâtre française du même nom, qui vient de faire son arrivée au Québec, Le père Noël est une ordure est une comédie burlesque développée par la troupe de comédiens Le Splendid, qui sont aussi à l’origine du film Les Bronzés et ses suites. Le récit prend place le soir du réveillon de Noël, lorsqu’une équipe parisienne de bénévoles de l’agence téléphonique de soutien psychologique et émotionnel SOS Détresse Amitié se retrouve dans des situations impossibles à maîtriser et de plus en plus chaotiques. La danse des personnages de Christian Clavier et Thierry Lhermitte sur la chanson « Destinée », de Guy Marchand, et les repas curieux de « kloug » aux marrons et de « doubitchous » du voisin des bénévoles ne sont que quelques éléments cultes du film qui demeure un classique.  


Québécois

La Guerre des tuques

André Melançon, 1984

« La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal », dit le personnage de Ti-Guy La Lune (Mathieu Savard) dans une réplique du film ancrée dans la culture de plusieurs générations de Québécois. La Guerre des tuques est une comédie dramatique opposant deux bandes de jeunes et un chien attachant jouant à la guerre dans un fort de neige et de glace durant les vacances des Fêtes. Rempli d’humour, d’amour, de tristesse et d’amitié, sur fond de « L’amour a pris son temps » de Nathalie Simard, ce premier film de la série Contes pour tous est à voir et revoir avec toute la famille.  


Classique

Une histoire de Noël 

(A Christmas Story), Bob Clark, 1983

Cette histoire est celle du petit Ralphie (Peter Billingsley), un jeune garçon de 9 ans vivant dans un monde de grands dans les années 1940 durant la période mouvementée des Fêtes. Une comédie classique de Noël, qui présente la réalité d’une autre époque où les cadeaux convoités par les garçons étaient des carabines à air, où la brique de savon dans la bouche était une punition commune et où les activités des enfants étaient de faire des batailles de balles de neige et d’écouter des émissions de radio pour déceler des codes secrets. Un film qui approche avec humour, et avec un peu d’exagération, les valeurs familiales du temps des Fêtes.  


Famille

Maman, j’ai raté l’avion! 

(Home Alone), Chris Columbus, 1990

L’un des films de Noël les plus rentables et mieux appréciés de tous les temps, Maman, j’ai raté l’avion met en scène le jeune Kevin McCallister dans une aventure en solitaire alors qu’il est laissé seul chez lui durant les vacances des Fêtes et doit défendre sa maison contre un duo de criminels qui souhaitent la dévaliser. Le film part de l’idée d’avoir la maison pour soi, ce dont rêvent possiblement plusieurs enfants de cet âge, mais déboule en une série de péripéties teintées d’une touche d’humour. Un classique des Fêtes pour, entre autres, sa musique entraînante, le talent de ses acteurs et l’originalité du récit, ce film est même meilleur lorsqu’accompagné du visionnement en projection double de sa suite tout aussi bonne : Maman, j’ai encore raté l’avion! (Home Alone 2: Lost in New York).  


Jeunesse

Le Martien de Noël

Bernard Gosselin, 1971

Ce curieux film, qui ne bénéficie pas d’une grande notoriété aujourd’hui, mérite de réintégrer les foyers québécois durant le temps des Fêtes. Le récit suit les aventures de deux enfants, Katou et François, en compagnie d’un étrange extra-terrestre (Marcel Sabourin) amateur de bonbons ayant atterri en soucoupe volante à Sainte-Mélanie à quelques jours de Noël. Cette étrange et charmante histoire fait également partie de la série de films Contes pour tous, ayant toutefois été ajoutée à la liste plusieurs années après sa sortie. Certains affirment aujourd’hui que ce film aurait même inspiré E.T., l’extraterrestre (E.T. The Extra-Terrestrial), de Steven Spielberg, sorti en 1982, dont le personnage alien présente des goûts et des caractéristiques semblables à celles du Martien de Noël.  


Fantastique

Le Grinch

(Dr. Seuss’ How the Grinch Stole Christmas), Ron Howard, 2000

Cette version du Grinch est la première adaptation en long métrage de la collection de livres pour enfants directement sortis de l’imaginaire fou et coloré du Dr. Seuss. Ce récit intemporel du Grinch, qui s’oppose aux célébrations de Noël dans le petit village fictif de Chouville (Whoville), tire son charme de la qualité de ses décors et effets spéciaux, ainsi que de la personnalité que Jim Carrey donne à son personnage du rôle-titre, en incorporant les fameuses expressions faciales du comédien toujours reconnaissables sous les multiples couches de maquillage. C’est un film qui véhicule un beau message sur l’amour et l’acceptation.   


Historique

Joyeux Noël

Christian Carion, 2005

Ce drame historique relate la Trêve de Noël, une série de cessez-le-feu entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises qui a eu lieu durant la Première Guerre mondiale autour de la fête de Noël. Cette coproduction internationale multilingue offre un poignant témoignage des faits réels entourant l’événement. Bien que dramatique, ce film permet de revisiter l’esprit festif et les valeurs importantes à souligner avec ses proches et sa famille durant les Fêtes.


Musical

Noël blanc

(White Christmas), Michael Curtiz, 1954

Ce film tiré de la période de l’âge d’or de la comédie musicale américaine demeure un classique du genre avec des performances de danse et de chant colorées et une charmante histoire. Un duo d’anciens soldats ayant participé à la Deuxième Guerre mondiale, joués par les fameux Bing Crosby et Danny Kaye, démarrent une carrière de chant durant laquelle ils feront la rencontre d’un autre duo de chanteuses, et l’amour viendra égayer le récit. Rempli d’émotions et de divertissement, dans un classique décor en studio typique de l’époque, Noël blanc se termine avec une performance culte de la fameuse chanson et ver d’oreille interprétée par Bing Crosby « White Christmas ».  


Action

Piège de cristal 

(Die Hard), John McTiernan, 1988

Le premier d’une série de cinq films, Piège de cristal est un suspense d’action mettant en scène l’acteur Bruce Willis dans le rôle qui l’a rendu célèbre : celui de l’inspecteur de police John McClane. La veille de Noël, le héros rejoint sa femme (Bonnie Bedelia) à une fête organisée au lieu où elle travaille, lorsque des criminels attaquent le bâtiment et sèment la panique. McClane est le seul à pouvoir sauver la situation. Ce film culte divise encore aujourd’hui le public, dont une partie ne le considère pas comme un film de Noël à proprement parler. Cependant, l’ambiance générale du film, qui se déroule dans le cadre d’une fête de bureau à la veille du jour de Noël, ainsi que la trame musicale des Fêtes, font de Piège de cristal un film d’action de Noël qui assurera du suspense pour les Fêtes.