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Dans sa présentation, la directrice générale des Producteurs de légumes de transformation du Québec (PLTQ), Mélanie Noël, a qualifié de « décevante » la récolte de concombres de transformation en 2024. Au total, 4 844 tonnes courtes ont été livrées par 11 entreprises, soit une baisse de 6,2 % par rapport à l’année précédente, qui avait aussi été difficile.
Il existe deux postes de criblage au Québec, l’un au nord de Montréal et l’autre, au sud. Les concombres de transformation y sont livrés et classés par grandeur, avant d’être envoyés chez le transformateur Putter’s.
Cette année, explique l’un des plus gros producteurs de ce légume au Québec, Jonathan St-Onge, les conditions climatiques difficiles et la production « en dent de scie » ont poussé des agriculteurs à demander à ce que le poste de la Rive-Sud reste ouvert plus longtemps pour avoir le temps de tout livrer. La requête a été refusée par le transformateur, car ce dernier avait suffisamment de concombres pour répondre à ses besoins.
Selon la convention qui lie les producteurs à l’acheteur, ce dernier n’est pas tenu, après 34 jours de criblage ou après le 1er septembre, de continuer de recevoir des concombres, s’il n’en a pas besoin. Par voie de résolution, les producteurs ont demandé de négocier avec le transformateur pour que ce délai minimum soit prolongé à 40 jours.