Économie 29 novembre 2024

Une subvention de 20 M$ aux agriculteurs pour acheter de l’équipement

Les producteurs de grains et les apiculteurs se partageront une cagnotte de 20 M$, principalement destinée à soutenir l’achat de nouveaux équipements. 

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de ­l’Alimentation du Québec a ainsi annoncé, le 26 novembre, qu’il renouvelait le programme de subvention nommé Initiative ministérielle Productivité végétale (IPV). 

Dans le cas des apiculteurs, les subventions pourront également permettre d’accroître leur cheptel apicole, que ce soit par l’accroissement du taux de survie des abeilles ou par l’achat de ruches. 

Sur cet investissement de 20 M$, 14 M$ seront versés en 2024-2025 et 6 M$ en 2025-2026.

Priorité aux régions périphériques

Dans un concept de premier arrivé, premier servi, l’IPV priorisera les producteurs des régions périphériques en leur donnant quatre semaines d’avance pour déposer leur projet. Les fermes de l’Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, de l’Outaouais et du Saguenay–Lac-Saint-Jean pourront déposer leur projet dès le 10 décembre 2024 comparativement au 7 janvier 2025 pour les autres régions. Une bonification de 15 % du taux d’aide financière sera également accordée aux fermes des régions périphériques. 

Depuis 2018, ce sont près de 95,6 M$ qui ont été offerts aux entreprises agricoles par l’entremise de l’IPV en vue de soutenir environ 4 300 projets relatifs à l’amélioration de la productivité. Selon les données du ministère, l’aide financière moyenne octroyée par projet était de 34 700 $ lors de la première période de dépôt de projets de l’IPV, soit 2023-2025.

Par voie de communiqué, Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec, a dit que ce programme crucial est le bienvenu, mais qu’il ne vient que répondre partiellement aux besoins croissants de son secteur en matière de compétitivité et de modernisation. Les défis reliés aux changements climatiques ainsi que les coûts de la réglementation au Québec, notamment, nécessitent une implication et un soutien exemplaires du gouvernement, martèle-t-il.