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MONTRÉAL – Venue d’Afrique, Isabelle Ouroh Pelwotho veut en apprendre davantage sur les technologies d’automatisation développées au Québec. L’organisme qu’elle préside en Côte d’Ivoire pourrait s’en inspirer pour améliorer ses pratiques agricoles. Celui-ci réunit 200 femmes qui récoltent et concassent à la main des noix de Carapa procera – un arbre qui pousse là-bas – pour la fabrication d’huile corporelle et de savon.
« Tout se fait traditionnellement. Il faut concasser et piler avec un mortier et un pilon. Chez nous, ce sont les femmes qui font ce travail », explique-t-elle. La Terre l’a rencontrée, le 19 novembre, lors du Sommet mondial des femmes en agtech, déployé sur trois jours, à Montréal.
L’événement, qui en est à sa troisième édition, a pour but de réunir des femmes issues de différents pays, notamment d’Afrique, d’Europe et du Canada, qui œuvrent dans les domaines des technologies agricoles, de l’agriculture durable, de la transformation, de l’emballage durable, ou encore des cosmétiques. Au programme : des panels de discussion, des occasions de réseautage et de partage d’expertise ainsi que des visites d’entreprises innovantes, dont la ferme hydroponique Gush, qui produit des fraises à l’année dans un bâtiment fermé de Montréal (voir autre texte).
« C’est un sommet qui regroupe la femme, la nature, en combinant tout ça avec la technologie comme outil pour faciliter leur travail », ajoute-t-elle, précisant que les discussions, cette année, sont dirigées plus précisément vers l’agriculture écologique.