Jeunesse 15 novembre 2024

Des jardins plus colorés grâce aux marqueurs de James

À seulement 8 ans, James Côté, de Saint-Romain dans Chaudière-Appalaches, a confectionné à la main 231 marqueurs de jardin originaux qu’il a ensuite vendus lors de la Grande journée des petits entrepreneurs, en juin dernier. Il a conçu 16 modèles différents, tous décorés de visages amusants. « J’ai choisi ce projet parce que j’aime le bricolage et les jardins », souligne le garçon, qui est désormais en 3e année.

En mars, il a commencé la fabrication. Il a réfléchi à chacun des modèles, qui portent tous un nom, comme Marcel le maïs, Thérèse la tomate, Caroline la carotte ou Paul le pois. James a reçu l’aide de l’entreprise Mimi & Filles, des amies de la famille, pour prétailler les marqueurs. Le garçon leur a ensuite appliqué une première couche de peinture en vaporisateur avant d’ajouter des détails avec des crayons en acrylique.

Je les ai coloriés pour qu’ils soient plus mignons, pour qu’ils soient un peu comme kawaii* et que ce soit plus beau.

Ses marqueurs sont d’ailleurs « la vedette de leur jardin ».

James Côté, 8 ans, a confectionné tous ses marqueurs de jardin à la main.

Il a ensuite préparé sa mise en marché et effectué la vente lors de la journée. Le garçon affirme que son projet lui a apporté de l’argent… mais aussi du bonheur et de la fierté. Il était tellement fier de ses marqueurs qu’il en a offert à ses amis d’école. 

James compte bien répéter l’expérience et ajouter d’autres ornements pour le jardin à son offre. Le garçon s’inspire également des valeurs transmises par sa mère, acéricultrice et fille d’agriculteurs, pour qui l’attachement à la terre et aux jardins est important.

* Le mot kawaii signifie mignon, en particulier dans la culture japonaise.

Encourager le potentiel de son enfant

Pour la maman de James, il est important que le projet émane de l’enfant et non des parents. Amélie Isabel a présenté des suggestions à son fils, et il a fait les choix finaux. Ce projet est une belle occasion de développer davantage ses aptitudes d’entrepreneur. James s’est montré persévérant, toujours prêt à travailler, et s’est organisé pour tout finir à temps. Sa mère lui a aussi montré comment calculer son coût de revient. Le garçon n’a pas hésité à interpeller les gens pour vendre ses créations. « Quand des clients ne s’arrêteraient pas, James allait les chercher pour leur présenter ses ­produits avec fierté », raconte sa mère.