Syndicalisme 1 novembre 2024

Le feu n’est pas éteint au Bas-Saint-Laurent

La centaine de délégués présents le 30 octobre à Sainte-Luce ont repris où ils avaient laissé l’an dernier lors de leur assemblée générale annuelle de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent, alors qu’ils demandent au gouvernement de l’aide. Autrement, ils veulent monter au front, a résumé à La Terre la présidente régionale, Nathalie Lemieux. « On a laissé les gens s’exprimer et le niveau a été plus élevé que l’an dernier. C’est plus fort que l’an passé. Ils sont tannés », rapporte-t-elle. 

Beaucoup sont venus témoigner de leur situation difficile, que le fait d’être dans une région périphérique augmente les coûts de transport, d’équipement, de soins vétérinaires, etc. Ils veulent une aide spécifique pour les fermes en région, ils veulent de meilleurs programmes de sécurité du revenu.

Nathalie Lemieux, président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent

Ils ont voté une résolution demandant à leur fédération de fixer un échéancier au gouvernement pour qu’ils puissent bénéficier des mesures d’aide annoncées en juin dernier par le gouvernement et, advenant le cas où l’échéancier serait dépassé, d’établir d’avance un plan de mobilisation pour manifester. 

Par la bande, ses membres désirent un allégement des normes environnementales, une diminution de la paperasse, etc. Les délégués ont également fait état de problèmes de sécheresse dans certains secteurs, entraînant des pertes importantes en plantes fourragères. Ils pressent La Financière agricole du Québec de les indemniser et de communiquer ses nouvelles méthodes de calcul. À noter que le plan de financement de l’UPA a été adopté majoritairement.