Michel Brien, président de la Fédération de l’UPA-Estrie, et Paul Doyon, premier vice-président de l’UPA, ont été témoins du rejet du plan de financement de l’Union par les propriétaires de petites fermes de l’Estrie.
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En assemblée générale annuelle, le 23 octobre, les délégués de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de l’Estrie ont majoritairement voté contre le plan de financement de la Confédération.
Le financement des cotisations par palier, qui permettra aux fermes de payer une cotisation au prorata de leur chiffre d’affaires, n’entrera en vigueur qu’en 2027. D’ici là, dès le mois de janvier 2025, les cotisations de toutes les fermes seront uniformément augmentées de 60 $ pour atteindre 466 $.
Au moment du vote, la levée de boucliers est venue des petites fermes, soutient le président de la fédération régionale, Michel Brien.
Dans nos instances, on a beaucoup de gens qui représentent des petites fermes, et pour eux, un 60 $ – et souvent, ils payent deux cotisations parce qu’ils sont deux propriétaires –, ils trouvaient ça dur comme augmentation.
Pour les fermes ayant deux propriétaires et générant moins de 25 000 $ de revenus agricoles, il y a toutefois possibilité d’obtenir un crédit de cotisation. Cela permet de n’en payer qu’une seule.
Au micro, plusieurs commentaires de producteurs ont toutefois souligné, d’une part, l’importance de soutenir l’Union en raison de la portée du travail effectué régionalement et provincialement, puis d’autre part, qu’il y avait un retard à rattraper pour l’organisation afin de combler la hausse des coûts occasionnée par l’inflation. Lorsqu’il entrera en vigueur, le financement par palier permettra une meilleure équité entre les fermes de différentes tailles.