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La pression exercée sur le territoire agricole, notamment par des projets de développement éolien ou de biométhanisation, continue de préoccuper les producteurs agricoles du Centre-du-Québec. Ils ont été nombreux à réclamer la poursuite des efforts de protection lors de l’assemblée générale annuelle de leur fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA), le 22 octobre, à Drummondville.
« Notre position reste la même : on souhaite zéro perte nette pour s’assurer de protéger l’ensemble du territoire agricole », indique Julie Bissonnette, la nouvelle présidente de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec. Celle qui a présidé la Fédération de la relève agricole du Québec ces dernières années rapporte que la levée du moratoire d’exploitation sur les terres situées en zones inondables a également été abordée au cours de l’assemblée. Des producteurs, dont ceux situés dans le littoral du lac Saint-Pierre, réclament la levée de ce moratoire, imposé dans le Règlement sur les exploitations agricoles (REA), afin de pouvoir à nouveau exploiter ces terres, explique Mme Bissonnette.
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), André Lamontagne, avait d’ailleurs promis, en 2022, une modernisation du REA, lequel a été instauré en 2002 pour prévenir la dégradation des sols et de l’eau en lien avec les activités agricoles, particulièrement dans les bassins versants. Une démarche a par la suite été lancée, en juin 2023, avec l’implication de différents ministères. Selon un échéancier publié par le MAPAQ, cette démarche collaborative devait se poursuivre jusqu’à l’hiver 2024 en vue de l’élaboration d’un projet de règlement.