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Lucie, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir productrice et transformatrice de laine?
Je suis infirmière dans une pharmacie, ce qui me permet d’avoir un horaire plutôt stable à trois jours par semaine. J’ai ainsi le temps de m’occuper de mon entreprise. C’est en 2017 que j’ai eu mes premiers moutons. Au début, c’était pour avoir de la laine pour moi. J’ai dû faire beaucoup de recherches pour apprendre par moi-même. J’ai contacté une dame qui a accepté de me montrer comment transformer la laine. Je m’informe encore aujourd’hui auprès des producteurs autour de moi lorsque j’ai des questions concernant mes moutons.
En quoi consiste ton métier?
Je prends soin de mes six moutons et ma sœur s’occupe des quatre alpagas. Je fais tondre mes animaux, puis je transforme la laine. C’est un travail très manuel. Je vends ma laine dans ma boutique et je donne des ateliers pour apprendre à manipuler la laine, et à la filer.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?
Je rends visite à mes moutons matin et soir. Le matin, je donne à manger et à boire à mes animaux et j’entretiens l’enclos et l’abri. Je fais de l’administration, ce qui inclut la mise à jour des réseaux sociaux et de la boutique en ligne. Le soir, je redonne de la nourriture et de l’eau.
Selon les saisons, mes autres tâches varient. L’été, je lave les toisons, car c’est une opération salissante. Je récolte des fleurs et des feuilles que je fais sécher. Elles me serviront à teindre ma laine. À l’automne et à l’hiver, je transforme la laine. Je vais la carder et la filer, ou la feutrer.