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J’écoute toujours La semaine verte et je regarde avec d’autant plus d’attention quand on y mentionne un problème qui rencontre mes préoccupations.
Certains champs sont parfois dévastés par les bernaches que les agriculteurs n’arrivent pas à chasser. Dans l’une des émissions, pour s’en débarrasser, on voyait un homme former des clôtures avec ce qu’il trouvait sur place. Un travail colossal, sachant que la bernache ne va pas dans des lieux où elle n’aura pas assez de place pour prendre son envol.
J’ai aussi un problème avec les bernaches qui viennent éjecter leurs excréments sur mon quai. J’en avais assez de balayer quand, inspirée par l’émission, une idée me vint. Je me trouvais bien naïve de penser que j’avais la solution, mais j’allais essayer et, contre toute attente, j’ai réussi.
À un poteau de mon quai, à la hauteur d’un envol de bernache (25 cm environ), j’ai fixé un fil à coudre synthétique (celui de ma machine à coudre) et j’ai déroulé la bobine jusqu’au poteau suivant, fait trois tours et j’ai continué ainsi à chaque poteau qui soutient le quai. J’ai fait les deux côtés, ce qui fait un couloir invisible pour les humains. Plus aucune bernache ne s’est posée sur le quai. C’est pourtant un fil que j’ai peine à voir. Elles ont une vue incroyable! Quand les bernaches se posent dans l’eau en convoitant le quai, elles le regardent et continuent leur route.
Trois jours se sont passés et seuls quelques canards moins polluants et un héron sont venus sur le quai. Était-ce un hasard ou une vraie réussite? Je voulais vérifier. J’ai enlevé tous les fils et elles sont revenues se poser sans oublier de laisser leurs détritus. Poussant plus loin mon expérimentation, j’ai reposé mon fils sur un seul côté du quai et elles ne sont pas revenues. Autres surprises : mon fil a une résistance inattendue et ni les canards ni le héron ne se sont pris dans les fils, ce que je redoutais.
Un champ n’est pas un quai, mais je pense que des tuteurs de bambous reliés par des fils posés çà et là pourraient servir plus avantageusement que des épouvantails ou des clôtures et coûteraient quelques dollars à peine, sans trop se fatiguer.
En espérant être utile à des gens de grand mérite.