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Le transformateur alimentaire Olymel est en processus d’achat du terrain où se trouvait l’ancienne usine d’Elmec, qui a été la proie d’un incendie, l’an dernier, à Trois-Rivières.
« La transaction n’est pas complétée, insiste le premier vice-président d’Olymel, Paul Beauchamp. Mais oui, il y a une volonté de notre part d’acheter le terrain. »
Le site convoité est adjacent à celui de l’usine de fabrication de saucisses fraîches La Fernandière, qui appartient aussi à Olymel. Selon les informations de Radio-Canada Mauricie, le transformateur alimentaire planifierait d’y construire une autre usine au coût de 150 M$.
« Ce seraient des projets significatifs, mais on est encore à l’étape des esquisses », se contente d’indiquer M. Beauchamp, préférant s’abstenir, pour l’instant, de confirmer la nature des projets en cours ou le montant des investissements envisagés.
« Le marché de la saucisse se porte bien, ajoute-t-il. L’usine de Trois-Rivières [La Fernandière] est bien localisée. C’est à proximité de nos sources d’approvisionnement, dont l’usine de Yamachiche et de Saint-Esprit, pour la viande de porc. […] L’usine est neuve, le potentiel est là. Donc, c’est une usine sur laquelle on va compter pour nos prochains projets de développement. »
M. Beauchamp souligne qu’Olymel, après avoir traversé une période difficile, est désormais en meilleure posture financière. « On est dans un processus qui pourrait nous permettre de lancer des projets », fait-il valoir.
Pas la fin des robots-tracteurs Erion
De son côté, le président d’Elmec, Jean-Marc Pittet, assure que l’avenir des robots-tracteurs Erion n’est pas compromis par la vente du terrain où se trouvait son usine de Trois-Rivières. Les travaux de développement de la technologie vers une version commercialisable se poursuivent à l’usine de Shawinigan, dit-il.
Rappelons qu’au moment de l’incendie, le 7 novembre, les six prototypes de robots-tracteurs Erion se trouvaient dans le bâtiment de Trois-Rivières, qui faisait surtout office d’entrepôt. Ceux-ci ont tous été détruits.
« Il n’y avait pas de production qui se faisait à Trois-Rivières, précise M. Pittet. On va finir le développement à Shawinigan. Après, on verra. Il nous reste encore une année de développement », indique-t-il.