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Au cours des 60 dernières années, les producteurs d’œufs ont augmenté leur production de 50 % tout en réduisant leur empreinte écologique de moitié. Les investissements des producteurs dans les innovations technologiques, l’augmentation du taux de ponte et la gestion efficace des fumiers figurent parmi les grandes actions qui ont été menées par nos producteurs en matière environnementale.
Bilan carbone
L’annonce faite en 2023 par les Producteurs d’œufs du Canada de l’atteinte de la carboneutralité en 2050, la mise sur pied par ces derniers de l’Outil d’évaluation de l’empreinte écologique des fermes (OEEEF) et l’élaboration d’une feuille de route vers la carboneutralité démontrent l’engagement des producteurs à réduire l’empreinte de la production d’œufs. Du côté québécois, la Fédération participe au projet Agriclimat en développant un calculateur de l’empreinte carbone de nos fermes afin que soit produit en 2024 le premier bilan carbone des fermes ovocoles québécoises. Ce bilan identifiera les facteurs d’émissions à la ferme et leur poids relatif, ce qui permettra des interventions ciblées à fort potentiel de réduction.
Comme le bilan carbone est composé des émissions à la ferme et de toutes celles des intrants nécessaires à la production de nos œufs, un comité sur l’alimentation durable a été mis sur pied. Le comité est composé des partenaires de la filière, de scientifiques et de quelques-uns de nos producteurs. Les échanges portent sur les façons de réduire l’empreinte carbone de la moulée des poules, puisque la littérature scientifique indique que 69 % des GES des émissions de carbone d’une ferme ovocole proviennent de la moulée consommée par les quelque 5,93 millions de poules québécoises.
Pas de gaspillage alimentaire
À travers les mécanismes de l’outil de réaffectation des surplus que l’on nomme « produit industriel », le système de gestion de l’offre joue un rôle dans la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires. Tous les œufs qui ne trouvent pas preneur sur le marché de table (détaillants, hôtellerie, institutions, restaurants) sont redirigés dans les usines de transformation où ils terminent en mayonnaise, en quiches, en œufs cuits durs pour les salades et les sandwichs ou dans les produits de boulangerie et de pâtisserie.