Volailles 20 septembre 2024

Les EVQ revisitent leurs « vieilles façons de faire »

Les Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) se sont inspirés des Producteurs de poulet du Canada (PPC) pour implanter un nouveau comité de gouvernance dans leur organisation.

Ce comité permet notamment de « revisiter les anciennes façons de faire » en proposant des améliorations en continu et en s’assurant que le conseil d’administration remplit ses responsabilités « légales, éthiques et fonctionnelles », détaillent les EVQ.

« Ce n’est pas commun à l’UPA [Union des producteurs agricoles] d’avoir un comité comme ça dans une fédération, mais on sait que les PPC travaillent avec un comité de gouvernance qui est vraiment apprécié », a exposé Richelle Fortin, directrice générale des EVQ, lors de l’évaluation périodique du secteur, qui se déroulait devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ), le 12 septembre.

Richelle Fortin

Mme Fortin a mentionné que, depuis sa mise en place, plusieurs améliorations avaient déjà été suggérées par le comité et des changements étaient en cours, concernant par exemple la composition des comités consultatifs, la structure de formation des élus ou la révision de certains éléments du code d’éthique.

Ce sont des améliorations en continu que le comité regarde et implante.

Richelle Fortin, directrice générale des EVQ

C’est le nouveau président des EVQ, Benoit Fontaine, qui s’était engagé à mettre en place ce comité après son arrivée en poste, en avril 2024. Le comité est composé de trois administrateurs, et un seul membre du comité exécutif peut en faire partie, précisent les EVQ.

Rappelons que de nombreux changements ont secoué l’organisation depuis un peu plus d’un an, avec entre autres l’arrivée de plusieurs nouveaux membres au conseil d’administration et un changement à la direction générale.

L’implantation de ce comité de gouvernance a été saluée par les régisseurs de la RMAAQ et par les représentants des transformateurs de volailles qui participaient à l’évaluation périodique du secteur. Ces évaluations servent à analyser si les moyens pris par les offices de producteurs favorisent une mise en marché efficace et ordonnée de produits et servent l’intérêt de ­l’ensemble des producteurs.