Pommes 13 septembre 2024

Rentables depuis l’an dernier

Huit ans après avoir acquis un verger à Rougemont avec son fils Marc-André, Sylvain Pelletier affirme que l’autocueillette, la commercialisation en boutique de produits frais et transformés ainsi que les services de traiteur qu’il offre suffisent désormais à rentabiliser son entreprise. 

« Depuis l’an dernier, on est capables d’y arriver avec tout ce qu’on fait à la ferme. L’objectif, c’était de ne plus envoyer de pommes aux emballeurs ou à la transformation. On préfère toutes les garder », exprime le pomiculteur, dont le verger fait 6 hectares. Au fil des ans, la transformation a pris beaucoup de place au verger Les Jardins d’Émilie, qui fait désormais du cidre et plusieurs produits, tels que des gelés, des pâtés et des vinaigrettes. 

Traiteur au Stade Saputo

Il a aussi décroché un contrat de traiteur au Stade Saputo, où il prépare des recettes intégrant ses produits transformés qu’il sert aux spectateurs dans les loges, durant les matchs du CF Montréal. Pour avoir le moins de pommes fraîches déclassées possible, par ailleurs, il explique avoir planté beaucoup d’arbres nains à haute densité de nouvelles variétés, comme la Gala, la Honeycrisp et l’Ambrosia, dont la qualité est meilleure, dit-il, que celle des variétés traditionnelles, comme la McIntosh. « Année après année, notre clientèle augmente toujours. On se trouve tellement chanceux de voir notre verger croître comme ça! »