Porcs 11 septembre 2024

Québec octroie 6,3 M$ pour la recherche en production porcine

Le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ) obtient 6,3 M$ du gouvernement provincial pour la construction d’une nouvelle ferme porcine de recherche destinée aux secteurs des pouponnières et de l’engraissement. La nouvelle ferme remplacera la station d’évaluation des porcs de Deschambault-Grondines, qui comptait plus de 30 ans d’utilisation, dans la région de la Capitale-Nationale.

Cette somme provient de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement 2022-2027. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, en a fait l’annonce officielle le 10 septembre sur le site de construction des nouvelles installations. Il était en compagnie de Vincent Caron, député de Portneuf, ainsi que des représentants du CDPQ et des Éleveurs de porcs du Québec.

Des projets « de la naissance jusqu’à l’abattage »

La nouvelle ferme logera, dès mars 2025, 192 porcelets et 684 porcs en engraissement. Elle comprendra des salles de pouponnière et d’engraissement, un corridor d’observation et des salles bioclimatiques, le tout à la fine pointe de la technologie. L’objectif de ces nouvelles installations est d’améliorer les connaissances, notamment en matière d’alimentation de précision, de régie d’élevage, de santé et de biosécurité, de génétique et de bien-être animal. Le coût total du projet est estimé à 7 M$.

Il s’agit d’une construction « stratégique pour le CDPQ et le secteur porcin », précise, en entrevue avec La Terre, Jacques Faucher, directeur général du CDPQ, car elle permettra de réaliser des projets de recherche et de développement « de la naissance des porcelets jusqu’à l’abattage ».

Le CDPQ possède également une maternité porcine de 675 truies à Armagh, dans Chaudière-Appalaches. Les nouvelles installations de Deschambault s’inscrivent en continuité de ce premier projet, en permettant de poursuivre les recherches sur une partie des porcelets sevrés à la maternité. Le président des Éleveurs de porcs du Québec, Louis-Philippe Roy, assure que l’organisation qu’il représente fera le transfert des résultats de recherche du CDPQ vers ses membres. « C’est d’ailleurs une action prévue dans les planifications stratégiques de la filière et de notre organisation. L’amélioration des installations permettra également de renforcer la position du Québec comme leader en production porcine durable », a-t-il affirmé par voie de communiqué.