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Émilise Lessard-Therrien affirme que la farine demeurera au cœur de ses activités, mais sa tête bouillonne quand même d’idées pour développer son entreprise au cours des prochaines années. Elle aimerait notamment convertir l’ancienne laiterie dans sa cour arrière en cuisine de transformation et « dépanneur fermier ».
Elle entreprendra aussi, en septembre, un cours en production horticole.
Passionnée de cueillette, Émilise Lessard-Therrien veut aussi contribuer à la mise en valeur des comestibles forestiers. Elle reçoit d’ailleurs La Terre avec une eau aromatisée à la matricaire odorante, plante de la même famille que la camomille et dont le parfum rappelle celui de l’ananas. « J’essaie de les mettre en valeur. Si je fais une pâtisserie avec ma farine, je mets des épices boréales dedans pour que les gens voient. Il faut avoir cette réflexion. On fait venir de la muscade, de la cannelle qui vient de je ne sais où, de loin, alors qu’on a des épices extraordinaires », croit celle qui propose des recettes au marché public, comme des scones aux cassis avec crémage acidulé au sumac.
L’enseignante de formation veut d’ailleurs continuer à transmettre des connaissances. « J’ai plein d’idées avec les camps de jour. On fait des jardins l’été, on implique le camp de jour et après, ça continue avec les écoles. À l’automne, on fait la transformation. Il faut que les enfants apprennent ça. Moi, mes filles tripent et elles sont rendues tellement des ambassadrices. Ce sont elles qui emmènent [les gens] au jardin. Elles leur expliquent tout. C’est drôle! »