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Le Québec compte présentement plusieurs projets de construction d’usines de biométhanisation dans le domaine agricole, et ce, même si un seul est opérationnel pour le moment. Différents partenariats mènent à la concrétisation de ces projets.
Dans un contexte où la transition énergétique devient une priorité mondiale, le Québec s’affirme comme un acteur clé dans le développement des énergies renouvelables. Deux entreprises, Énergir Développement et Nature Energy, ont uni leurs forces pour mener à bien des projets innovants visant à produire du gaz naturel renouvelable (GNR). Les projets phares à Farnham et à Saint-Joseph-de-Beauce sont au cœur de cette collaboration, avec des implications significatives pour l’industrie énergétique de la province.
Laura-Michelle Marcogliese, conseillère en affaires publiques et développement chez Énergir Développement (EDI), explique qu’« Énergir Développement est une entreprise dont la mission est de développer de nouveaux vecteurs de croissance durable ». Filiale d’Énergir, EDI se concentre sur la production d’énergies renouvelables. « Nous œuvrons dans le développement de parcs éoliens, de boucles énergétiques, d’usines de production de GNR, etc. », précise Mme Marcogliese.
Le GNR qui sera produit par le partenariat entre Nature Energy et Énergir Développement sera acheté par Énergir.
L’expertise danoise au service du Québec
De son côté, Philippe Lamote, responsable de l’approvisionnement en biomasse pour Nature Energy Canada, décrit les ambitions de l’entreprise danoise, récemment acquise par Shell. « Nature Energy exploite des usines de biométhanisation depuis une quinzaine d’années au Danemark ainsi qu’en France et aux Pays-Bas, et développe des projets en Europe et à l’international. » Avec cette expertise, dit-il, Nature Energy Canada se lance dans des projets ambitieux au Québec, en partenariat avec Énergir Développement.
Le premier projet en cours est celui de Farnham, dont la mise en service est prévue pour 2026-2027. « Il reste encore plusieurs choses à finaliser, mais celui de Saint-Joseph-de-Beauce devrait commencer à produire un an après celui de Farnham. » L’objectif de Nature Energy est d’implanter entre 5 et 10 sites au Québec dans des zones à forte production agricole. « Environ 80 % de la biomasse qu’on utilise provient du fumier et du lisier récoltés à la ferme. L’autre 20 % provient d’usines agroalimentaires », précise M. Lamote.