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Inspiré par ses parents qui élèvent des bœufs Angus au pâturage, Arthur Brissette, 13 ans, a acheté un petit troupeau de porcs qu’il nourrit au pâturage lui aussi. « Au début, je voulais acheter des veaux. Mais c’est très cher. J’ai donc choisi les porcs parce que c’est moins dispendieux et ça se vend bien », indique-t-il.
L’adolescent de Bromont a préparé un plan d’affaires avant de se lancer. Il a calculé toutes les dépenses reliées à cet élevage afin d’établir le prix de vente à la livre. Arthur s’est ensuite assuré de vendre la viande avant de commander ses porcs afin d’éviter d’en avoir trop ou pas assez. Il en a vendu huit et en a acheté dix au cas où il arriverait un pépin. S’il y a un surplus, Arthur est sûr de pouvoir le vendre sans problème.
Il s’occupera de ses bêtes, qui pesaient une quarantaine de livres lors de l’achat fin mai, jusqu’à ce qu’elles atteignent 250 livres environ, soit vers l’automne. Il a construit un parc dans un champ où les porcs peuvent manger l’herbe qui pousse. Il leur offre aussi du grain à volonté. « Ils ont une plus belle vie au pâturage que ceux qui sont engraissés et la qualité de la viande est meilleure. Ça prend plus de temps à engraisser parce qu’ils bougent plus », mentionne-t-il.
Bien que ce soit sa première expérience avec cet animal, Arthur songe à continuer dans les prochaines années. Celui qui souhaite reprendre la ferme familiale Ranch Iron Hill ajoute même qu’il aimerait combiner porcs et bœufs dans le futur.
La piqûre des expositions
Arthur Brissette a accompagné l’an dernier un ami de la famille à des expositions agricoles avec des vaches. Il a tellement aimé son expérience qu’il récidive cette année, mais cette fois avec les siennes, dont une taure d’un an et demi qui avait « beaucoup d’attitude » au départ. Elle lui a permis de remporter la première place, Grande championne Angus femelle, lors de sa première compétition au Rallye provincial 4-H. « J’aime ça parce qu’on rencontre plein de monde avec la même passion pour la compétition », indique le jeune compétiteur. C’est avec l’argent gagné lors des expositions et celui amassé en travaillant à la ferme de ses parents qu’il a pu acheter ses porcs.