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La livrée des forêts, qui a pris d’assaut des parcelles de bleuetières, en juin, dévorant sur son passage les feuilles et les fleurs sur les plants, a finalement occasionné plus de peur que de mal, selon ce que rapporte le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec. « Ce n’est pas ça qui va réduire les volumes de façon considérable. Ce n’est pas majeur », assure le directeur général, Gervais Laprise. À la Bleuetière coopérative Saint-Augustin, qui cultive 674 hectares de bleuets au Lac-Saint-Jean, le gérant de travaux, Mathieu Lavoie, s’attend même à une saison d’abondance, malgré que des chenilles s’en soient donné à cœur joie dans ses champs situés à proximité d’arbres feuillus, plus tôt cette année.
Pour limiter les risques d’infestation, l’an prochain, il a accepté une offre de la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies de procéder à un arrosage aérien préventif, dès cet automne, à certains endroits, dans ses bleuetières. « Ce serait le même produit que pour la tordeuse; c’est un produit biologique qu’ils vont appliquer. Ils ont l’expertise pour ça », dit-il.
Cet article est un suivi de l’édition du 19 juin 2024