Pour mon ami François Bourassa, de Valcourt, et sa famille, j’aimerais exprimer, comme bien des gens qui ont connu votre papa, la peine que nous ressentons tous. Il y a comme un vide. Quelqu’un de précieux par sa présence rassurante, la justesse de ses idées toujours au service du bien commun, de cette agriculture qui, pour lui, comme il le disait, n’était pas un travail. Toi qui marches maintenant les grands champs de l’éternité de ton pas assuré, tu as mérité tout cet amour que le monde agricole t’envoie ainsi qu’à tes enfants. Tu n’es plus là où tu étais, mais, désormais, tu seras partout avec nous dans le bruissement du blé mûr, dans l’odeur du foin de la première coupe, quand le maïs fait ses croix et quand, à l’automne, dans un matin froid avant la récolte, le soleil inonde la cabine du tracteur. Pour toi, être ensemble signifiait être présent pour les autres. Nous serons à notre tour présents pour que ta mémoire continue de nous habiter et qu’au printemps, lors de la première coulée des érables à sucre, tu vives en nous dans la magie de cette vie dont tu peux être fier.

Juillet n’a pas été tendre pour le monde agricole, il y a eu aussi le départ d’Alex Turcotte-Lauzier, de Val-Brillant, lui aussi pour les grands champs de l’éternité, après un courageux combat contre la maladie. Quand tu lis les témoignages sur Alex, des mots reviennent constamment : un homme bon, fort et intelligent, ambitieux et rempli de courage. Il incarnait l’avenir dans l’entreprise familiale. C’était un passionné de l’aviculture, et quand vous retrouverez sur vos œufs le code QC3V, vous saurez que ceux-ci proviennent de sa ferme, Valbrilloeuf. Alex était un homme plus grand que nature, mais aussi quelqu’un qui cultivait l’amitié et qui savait ce qu’il fallait faire pour en récolter les bienfaits pour lui, mais surtout pour les autres. Ce géant au grand cœur l’était encore plus par sa grandeur d’âme et le souvenir qu’il laisse dans le cœur de tous ceux et toutes celles qui l’ont aimé, et ils sont nombreux. 

Quelle belle histoire de complicité et d’engagement que celle de Marielle Farley et Robert Beauregard, de Rougemont. En 1988, ils ont créé avec passion la ferme maraîchère familiale Le Potager Mont-Rouge, qui emploie aujourd’hui presque 50 personnes. Ils ont transmis à leurs enfants leurs valeurs de respect pour l’autre, de travail bien fait et la quête de toujours chercher à s’améliorer en n’ayant pas peur d’innover. À Saint-Hyacinthe, au marché public, leur présence est toujours attendue avec impatience. Ils sont au Marché Jean-Talon, vendent à la ferme, sont engagés et méritent un coup de chapeau bas et fleuri.

Joyeux anniversaire à …

Bonne fête en retard, mais bonne fête quand même à Yvan Germain, de Sainte-Thècle, et à Dany Germain, de Saint-Bruno-de-Montarville, qui ont célébré leur fête le 13 août.

Pour le 350^e anniversaire de la municipalité de Kamouraska, les gens de ce magnifique coin de pays se sont retrouvés à la Ferme Kamouraska et au Verger du Berceau. Le restaurant Côté Est Kamouraska (il faut que vous y alliez un de ces jours, c’est trop bon) y avait préparé un repas à la ferme. L’équipe de la copropriétaire Perle Morency a fait la démonstration parfaite que la nourriture, la culture et l’agriculture cohabitent vraiment bien ensemble.

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