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Les mois de juin et de juillet ont été chauds et particulièrement humides. Malgré une semaine de fraîcheur juste avant la mi-août, le chef de service météorologique chez MétéoMédia, André Monette, anticipe un mois presque similaire. L’été 2024 pourrait, selon lui, devenir l’un des plus chauds jamais enregistrés au Québec.
En début d’été, les prévisions pour juin et juillet au Québec annonçaient des températures chaudes et un temps sec. « Finalement, ça a été beaucoup plus pluvieux, dit-il. Le corridor de précipitations était censé être un peu plus au sud de nous, vers l’État de New York, la Pennsylvanie, mais finalement, ça a débordé sur nous beaucoup plus qu’on pensait. »
L’ouest et le sud de la province sont au-dessus des normales de précipitations. Par contre, la ville de Québec et les régions à l’est ont enregistré des précipitations sous les normales de saison. Les nappes phréatiques sont basses dans les régions de la Gaspésie et de la Côte-Nord, ce qui occasionne de la sécheresse.
En matière de températures, les deux mois ont été au-dessus des normales de saison. Dans le palmarès des mois les plus chauds jamais enregistrés, la combinaison de ces deux mois arrive en deuxième position.
De la fraîcheur avant les grosses chaleurs
La chaleur se maintiendra durant la première semaine du mois d’août. Puis, du 5 au 15 août, un front froid en provenance des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon s’installera sur la province et toute la côte est américaine. « Ce sera une semaine plus confortable, plus saisonnière, un peu sous des normales de saison, dit-il. On ne parle pas de vague de froid non plus, mais dans le sud, les températures vont être autour de 23 à 26 °C. »
En raison de cette fraîcheur, les précipitations devraient être plus près des normales de saison, soit un peu moins importantes au mois d’août qu’en début d’été partout au Québec. « On ne pense pas que ce sera un mois d’août sec non plus, mais il devrait y avoir un tout petit peu moins d’instabilité, surtout jusqu’à la mi-août », affirme André Monette. Ce dernier espère que le rapprochement des normales fera accroître les quantités d’eau à recevoir dans l’est de la province.
Les deux dernières semaines d’août seront marquées par le retour de la chaleur et de l’humidité. Des canicules pourraient également survenir durant cette période. D’ailleurs, le météorologue ne prévoit pas de cassure très rapide des températures estivales en septembre. « L’été devrait se poursuivre après le 31 août, souligne M. Monette. On ne voit pas de température fraîche pour la rentrée scolaire. On devrait rester en mode été. »
Ouragans à surveiller
À partir de la mi-août, les restes d’ouragan et de tempêtes tropicales en provenance des États-Unis seront également à surveiller. Ces phénomènes météorologiques pourraient apporter d’importantes quantités de pluie pendant une journée ou deux.
D’ailleurs, les producteurs ont été chanceux. Le dernier ouragan à avoir touché le Québec, Beryl, le 10 juillet, s’est principalement abattu sur le centre-ville de Montréal. Cent millimètres de pluie y sont tombés en quelques heures, alors que les producteurs de la Montérégie ont reçu des précipitations normales, soit entre 20 et 40 mm de pluie. D’ailleurs, à Montréal, ce seul événement a permis de dépasser les moyennes de précipitations, qui, autrement, auraient été en déficit.