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Une ferme maraîchère de Cap-Santé, dans la région de la Capitale-Nationale, a eu le malheur de se trouver sur le trajet de l’une des trois tornades qui se sont formées lors des orages violents du 24 juillet, dans différentes régions du Québec.
« On a été chanceux, malgré tout, dans tout ça, car ç’a passé autour de la maison et du bâtiment principal de la ferme. On a un entrepôt qui n’était pas assurable et qui s’est envolé, et un gros module de jeu qu’on avait pour l’agrotourisme. Puis, on a des arbres déracinés », témoigne Sandra Paradis, copropriétaire de la ferme maraîchère L’Arc-en-ciel du Paradis.
Les champs situés plus près de la maison ont été ébranlés par le vent. Lors de l’entrevue avec La Terre, le 26 juillet, la productrice ne pouvait toutefois pas encore évaluer correctement l’effet de la tempête sur la productivité de ses différents plants, espérant qu’ils pourraient s’en remettre. « Dans les zucchinis, on a vu que la grêle les a pas mal maganés », mentionne-t-elle.
La tornade a aussi complètement arraché un réservoir de diesel de 1 000 litres, provoquant un déversement de carburant pour lequel Urgence-Environnement a dû intervenir. La productrice évalue ce seul dégât à plus de 25 000 $, un montant qui devrait être couvert par ses assurances, espère-t-elle.
La productrice raconte ne pas avoir réalisé ce qui se passait pendant le passage de la tornade, ne l’ayant pas vue de l’intérieur de la maison où la famille se trouvait.
Une vidéo qui entraîne un élan de solidarité
Quelques minutes après le passage de la tornade, Mme Paradis a publié une vidéo sur la page Facebook de son entreprise, pendant laquelle elle découvre avec désarroi les ravages laissés par la tempête sur ses installations et ses récoltes, alors que la pluie continuait de tomber avec vigueur. « Je pense qu’un ouragan est passé chez nous. Regardez les dégâts, c’est décourageant. On travaille tellement fort », a-t-elle exprimé, dévastée.
Le lendemain matin, elle a eu la surprise de voir débarquer chez elle des voisins et des producteurs agricoles de la région, dont ceux de la Ferme Jacobs, de Cap-Santé, avec de l’équipement pour nettoyer les dégâts. Cet élan de solidarité a permis libérer une grande partie des débris du site et de rouvrir les champs à l’autocueillette. « Je ne pourrais pas vendre les framboises au kiosque. Il est trop tombé d’eau et elles sont toutes détrempées, mais j’espère que les cueilleurs viendront nombreux pour récolter tout ce qui reste », confie Mme Paradis.