Actualités 12 novembre 2014

Décaper ses boiseries

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Les revêtements appliqués sur le bois perdent de l’éclat avec le temps. Bien souvent, un simple décapage permet de redonner leur lustre d’antan aux armoires, aux escaliers ou aux moulures.

Bien qu’il soit à la portée de tous, le décapage requiert beaucoup de patience de la part des bricoleurs. Pour mener à bien ce projet, certaines étapes doivent également être respectées à la lettre.

Avant de commencer le travail, plusieurs mesures de sécurité doivent être prises. Comme l’opération nécessite l’utilisation de produits chimiques, il s’avère essentiel de s’installer dans un endroit aéré. Il est aussi préférable de porter un masque pour éviter d’inhaler des vapeurs toxiques, d’enfiler des gants de caoutchouc et de mettre des lunettes de protection.

Plusieurs experts recommandent de sabler sommairement la surface avant d’appliquer le décapant lorsque la couche de revêtement est épaisse. Une fois le polissage complété, il faut enduire le bois d’une couche épaisse de décapant en suivant à la lettre les consignes du manufacturier.

Lorsque le revêtement frise sur le bois, on peut commencer à gratter délicatement, dans le sens de la fibre du bois, pour enlever en douceur la couche de peinture ou de teinture. Lorsque le décapage est terminé, le rinçage du bois s’avère primordial pour retirer les derniers résidus et neutraliser les effets du décapant.

Finalement, comme le décapage écorche le bois, un sablage s’impose pour égaliser la surface, toujours dans le sens de la fibre du bois. La surface est ensuite prête pour l’application du nouveau revêtement.

À lire dans le numéro du magazine Vivre à la campagne – Automne 2014 maintenant en kiosque.

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