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Durant cinq ans, soit toutes ses années au secondaire, Victoria Pfeiffer, comme neuf autres adolescents du Québec, a laissé les caméras venir chez elle, à la ferme familiale, pour illustrer son adolescence dans la série documentaire Être ado, diffusée à Télé-Québec. « Je voulais montrer ma réalité. Il n’y a pas tant de jeunes qui sont en agriculture. Je voulais aussi montrer qu’on peut grandir dans une ferme sans être jugé par les autres et qu’il y a des bons côtés », soutient celle qui a aujourd’hui 17 ans. Elle avait répondu à un appel lancé par l’Union des producteurs agricoles.
Victoria n’avait que 11 ans la première fois que l’équipe de tournage est débarquée chez elle, à Saint-Cyrille-de-Wendover, dans le Centre-du-Québec. « À l’époque, j’étais vraiment timide. Ça m’a aidée à me dégêner. L’équipe m’a mise à l’aise, et au fil des années, c’est devenu plus normal », souligne-t-elle. L’agricultrice mentionne que les messages positifs ont été nombreux à la suite de la diffusion de la série. Certains ont même souligné revivre des souvenirs de leur adolescence à travers les images.
Cette année, Victoria aide ses parents avec leurs 1 000 chèvres, dont entre 300 et 500 sont des chèvres laitières. « J’aime travailler à la ferme; ce n’est pas une contrainte. J’aime que ce soit différent tous les jours », dit-elle.
La jeune femme partira en août vers le Texas, aux États-Unis, pour suivre une formation universitaire afin de travailler ensuite avec les chevaux. « Là-bas, c’est l’État des chevaux », indique celle qui participe à quelques rodéos.
Grandir avec les animaux
Victoria a grandi au milieu des animaux, autant à la ferme familiale que dans sa famille élargie; grands-parents, oncles et tantes ont des fermes avec des animaux. « Je suis la plus vieille de ma famille. J’ai donc passé beaucoup plus de temps avec des animaux qu’avec des humains! » affirme l’aînée de cinq enfants. Même dans son parcours scolaire, elle a été en contact avec des chevaux puisqu’elle a suivi un programme de sport-études en sport équestre de la 1re à la 3e secondaire. Ça lui a permis d’en apprendre davantage sur ces animaux et a potentiellement confirmé son choix de carrière. Son objectif est d’avoir une ferme, possiblement équestre, mais elle n’exclut pas d’autres animaux comme des veaux et des vaches. « J’aime beaucoup les chèvres, mais je veux essayer autre chose et voir d’autres horizons », dit-elle.