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Un brasier d’une rare violence a rapidement eu raison d’un grand poulailler mesurant 13 mètres sur 110 mètres, à Notre-Dame-de-Stanbridge, en Estrie, le 1er juin. « C’est l’un des feux les plus rapides que les pompiers n’ont jamais vu. En maximum trois heures, tout était fini », commente le propriétaire des lieux, Benoît Fontaine, qui est également président des Éleveurs de volailles du Québec.
Ce sont les pompiers qui l’ont réveillé, et une fois sur place, l’agriculteur a compris qu’ils ne pourraient rien faire pour sauver son bâtiment. La structure en bois a été rapidement ravagée par les flammes. M. Fontaine raconte qu’un tuyau de propane d’un diamètre de 5 cm a fondu, laissant échapper une flamme impressionnante. « Il y a 2 000 gallons de propane qui a brûlé dans les airs. On voyait la cheminée de feu de loin. Tout le monde était sur son patio. C’était assez décourageant, car c’était une belle bâtisse qui datait seulement de 2017 », dit-il.
La cause de l’incendie est inconnue, et le restera peut-être à tout jamais. « L’inspecteur n’a pas grand-chose à inspecter; il ne reste plus rien », commente le producteur. Selon lui, son système électrique avait été installé dans les règles de l’art, avec notamment un réseau de câbles électriques entièrement inséré dans des tuyaux de PVC scellés.
Le bâtiment était vide. Les 75 000 poussins, qui devaient arriver quelques jours plus tard, ont dû être relocalisés.
L’agriculteur s’était doté d’une excellente couverture d’assurance qui compensera la reconstruction du bâtiment et les pertes de revenus. Il s’attend quand même à essuyer certaines pertes financières.
Celui qui a déjà présidé les Producteurs de poulets du Canada dit avoir reçu des messages de soutien en provenance de l’Atlantique jusqu’en Colombie-Britannique.