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En cette fin d’année scolaire, des étudiants de différents programmes agricoles, en formation tant professionnelle que collégiale, restent optimistes face à leur avenir, malgré l’inflation, les taux d’intérêt élevés et tous les autres problèmes qui ébranlent l’agriculture actuellement.
Chantale Kilsdonk, enseignante en production animale au Centre de formation professionnelle de Coaticook, en Estrie, remarque que des sujets comme ceux de la paperasse, de l’inflation ou du coût des intrants préoccupent davantage ses étudiants qu’avant, peu importe le secteur de production dans lequel ils étudient.
Malgré ces défis, la relève est portée par « l’énergie de la jeunesse », observe Gina Lamontagne, de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe. « À cet âge-là, 17-20 ans, on ne se préoccupe pas tant de tout ça. Ils en sont un peu plus conscients, mais ils restent quand même positifs », souligne-t-elle.
De son côté, Ghislain Marois, qui enseigne depuis 15 ans la comptabilité et la fiscalité agricole dans le programme de Gestion d’entreprise agricole au cégep Beauce-Appalaches, remarque que le contexte économique plus difficile a attisé l’intérêt de ses étudiants. « Quand on jase de gestion technico-économique, de gestion de ressources humaines ou d’achats, ça va plus les allumer encore, parce qu’ils voient concrètement ce que ça amène et comment ça peut les aider », indique-t-il.