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Le travail aux champs a repris pour les producteurs agricoles québécois, mais cela ne les a pas empêchés de se réunir en grand nombre au centre-ville de Trois-Rivières, en Mauricie, le 3 mai, pour réclamer un traitement choc pour l’agriculture.
La scène est devenue familière au cours des dernières semaines. Les tracteurs ont quitté les campagnes pour porter leurs messages en convoi. Une centaine de personnes se sont réunies sur la rue des Forges, en bordure du fleuve Saint-Laurent.
« Je le sais que c’est une belle journée et qu’on est supposés être dans les champs, mais je pense que notre agriculture va assez mal pour prendre un avant-midi pour dire haut et fort qu’on veut la guérir », a lancé d’entrée de jeu le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Mauricie, Martin Marcouiller, à la petite foule réunie sur place.
Inflation galopante, chute des revenus, réglementation contraignante : la liste des récriminations des producteurs agricoles est bien connue et elle a été entendue par la classe politique, croit le dirigeant. Des actions sont maintenant attendues de la part du gouvernement Legault, dit-il.
« Il va falloir penser au transfert d’entreprise, à quelque chose qui va inciter les cédants à laisser quelque chose à la relève, avance M. Marcouiller. Parce qu’aujourd’hui, c’est plus avantageux de démanteler son entreprise que de vendre à sa relève. » Le président général de l’UPA, Martin Caron, qui est producteur laitier à Louiseville, a participé à cet appel à l’action. Il a dénoncé la lourdeur de la bureaucratie, ainsi que le manque de reconnaissance et de soutien financier envers l’agriculture.