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Les débats et points litigieux ont été mis de côté; l’heure était plutôt aux célébrations pour la 50e AGA de la Fédération de l’UPA d’Outaouais-Laurentides, laquelle a eu lieu le 17 octobre dernier, à Lachute.
« Il faut parfois prendre le temps de regarder le chemin parcouru. Déjà 50 ans! Je constate que nous, les producteurs, sommes beaucoup mieux organisés qu’il y a 50 ans. Le syndicalisme aussi est mieux organisé, mais ce n’est pas facile, et ça ne le sera jamais », a lancé d’emblée le président de la Fédération, Richard Maheu. Ce dernier s’est remémoré l’époque où la tâche de percevoir les cotisations revenait aux curés, alors que les rencontres avec les producteurs se tenaient sur le perron des églises. M. Maheu a souligné qu’il faut maintenant revoir la façon de rencontrer les agriculteurs, se rapprocher d’eux et justement, revenir aux méthodes de l’époque, en les interpellant directement. À ce sujet, l’une des réussites de l’année à la Fédération demeure ce BBQ à la ferme où les producteurs et leurs familles ont pu échanger; une expérience qui sera répétée.
Les débuts de l’Union des bûcherons en 1934, la naissance de l’Union catholique des cultivateurs (UCC) des Laurentides en 1964, la cotisation à 10 $, le récit de la prière avant de présider l’assemblée, voilà quelques souvenirs qui ont été présentés à l’écran. Aussi, les principales batailles des agriculteurs qui ont particulièrement été touchés par l’expropriation causée par leur situation géographique, entre la zone métropolitaine de Montréal et celle d’Ottawa. « Qu’on pense à l’aéroport de Mirabel qui nécessitait 2 500 hectares pour opérer, mais où presque 40 000 hectares ont été expropriés, 15 fois trop… Toutes ces batailles nous servent aujourd’hui. Que ce soit pour l’élaboration du récent tracé de l’autoroute 50 – où nous avons réussi à épargner le milieu agricole – ou pour nos négociations actuelles avec TransCanada PipeLines », a rappelé M. Maheu.