Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’un des seuls enjeux abordés à l’AGA de la Fédération de l’UPA d’Outaouais-Laurentides concerne les milieux humides.
Plusieurs agriculteurs se demandent comment définir ce qu’est un milieu humide et qui paiera pour les zones de champs qui ne pourront plus être cultivées sous prétexte qu’il s’agit de milieux humides. « On perd des superficies agricoles par l’urbanisation, par l’expropriation et maintenant, par les milieux humides. Surtout que l’ensemble des terres que nous cultivons présentement aurait été classé comme des milieux humides il y a 60 ans, avant qu’on les draine… La question : qui va payer pour l’acréage perdu? Et quand on achète une terre et qu’ensuite une part de 15 % est diagnostiquée comme zone humide ne pouvant plus être cultivée, est-ce un vice caché? », a demandé un participant. Un autre, Marcel Denis, a rappelé que les superficies cultivées diminuent dangereusement dans sa région. « Faudra-t-il que les gens manquent de nourriture pour comprendre qu’il importe de protéger nos superficies agricoles et de cesser d’empêcher l’agriculture? »