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Environ 30 % des pommes de terre destinées au marché frais ont été déclassées en entrepôt, l’hiver passé, alors que la proportion se situe normalement entre 5 et 10 %. Les surplus d’eau de l’été précédent ont généré plus de défauts, de malformations et de pertes associées aux maladies fongiques qu’à l’habitude.
En contrepartie, les récoltes ont été si abondantes à l’automne, en raison des conditions climatiques qui se sont rétablies à partir de septembre, que l’industrie s’est plutôt bien tirée d’affaire.
Il spécifie que les volumes de pommes de terre de table récoltés au Québec ont été de 20 % plus élevés que la normale, ce qui a en quelque sorte compensé la quantité importante de légumes déclassés à envoyer vers la transformation ou l’alimentation animale.
« Même qu’on s’inquiétait à l’automne, parce qu’on avait trop de volumes et pas de marché américain. L’exportation était difficile, parce que les rendements ont été bons aux États-Unis, alors on avait des surplus », raconte M. Desrochers. Les agriculteurs, dit-il, ont dû descendre leur prix en décembre et en janvier pour donner une chance aux grandes bannières d’épicerie d’écouler plus de volumes sur le marché local. L’important déclassement au triage constaté plus tard en janvier est finalement venu arrimer l’offre à la demande, permettant aux producteurs de remonter leurs prix, explique-t-il.