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Les programmes d’assurance du revenu peuvent être appelés à changer dans les prochaines années.
Aux dires de l’économiste en chef de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Charles-Félix Ross, d’autres modèles que l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) pourraient être établis pour mieux répondre aux besoins de certaines productions.
« L’ASRA peut demeurer pertinente pour des secteurs comme l’agneau, le porc et les vaches-veaux, mais je ne crois pas qu’il s’agisse du modèle à préconiser pour les 20-30 prochaines années pour toutes les productions », a-t-il déclaré devant les 200 délégués de la Fédération de l’UPA-Estrie réunis en assemblée générale annuelle (AGA) la semaine dernière à Fleurimont. Présent lui aussi à l’AGA, Pierre Lemieux, le premier vice-président de l’UPA, a allégué qu’avec l’écart grandissant entre les fermes d’envergure et les plus petites, il est de plus en plus difficile d’établir un coût de production significatif. « Si on avait modifié l’ASRA avant, on aurait peut-être sauvé des entreprises », a-t-il noté à quelques semaines du dépôt du rapport du comité de révision des programmes de sécurité du revenu.
De son côté, M. Ross a ajouté qu’il y a peut-être la moitié des fermes qui n’atteignent pas le coût de production. L’économiste prône une amélioration du programme Agri-stabilité. Selon lui, le salaire de l’ouvrier spécialisé et l’amortissement pourraient notamment être inclus dans la marge de référence du programme. « Ça permettrait de couvrir une structure de coûts qui est adaptée à chaque entreprise », affirme-t-il. Pour Charles-Félix Ross, cet ajustement permettrait aux plus petites et moyennes fermes et à celles situées en région, où la production est plus coûteuse, de se sortir la tête de l’eau.