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Des producteurs maraîchers profitent du temps exceptionnel pour faire les semis de radis les plus hâtifs de mémoire d’homme.
« La terre est vraiment sèche et chaude. On n’a jamais vu ça rentrer le tracteur dans le champ avant avril », indique Marc-André Chenail, producteur à Sainte-Clotilde, qui ensemençait huit acres de radis le 21 mars. Au moins un autre producteur a semé le 20 mars. M. Chenail estime qu’il est possible d’aller chercher un prix de primeur en arrivant jusqu’à 15 jours plus tôt que d’habitude dans le marché.
« C’est très risqué », nuance Lise Leclair, directrice à la Coop Uniforce située à Saint-Patrice de Sherrington. Cette dernière confirme néanmoins que des semis de radis et même de carottes étaient en terre le 21 mars. Le radis est une crucifère qui résiste relativement bien au gel lorsqu’on le protège avec des bâches flottantes. Un gros gel ou une trop grosse bordée de neige pourrait toutefois nuire à des cultures si hâtives.
Plusieurs producteurs seraient par ailleurs sur le point de semer du blé qui est une céréale assez résistante au gel. L’équipement pour les semis de céréales est toutefois plus lourd que celui du secteur maraîcher et le sol n’était pas toujours assez porteur en date du 21 mars.