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La ferme Les Frères Beaulieu, d’Ormstown, est en activité depuis 32 ans.
Les propriétaires, deux frères et leur fils respectif, sont producteurs de lait et de sirop, en plus de faire des grandes cultures et un peu de légumes de transformation. Si la planification des investissements en machinerie était effectuée de façon plus serrée dans les débuts de l’entreprise, Serge Beaulieu estime avoir aujourd’hui les moyens de ses achats. Il n’en reste pas moins qu’il « essaye que chaque investissement se rentabilise tout seul » et qu’il « étire le plus possible ses équipements avant d’en acquérir des nouveaux ».
Le producteur n’achète pas « des tracteurs qui flashent, juste pour flasher ». Il les entretient bien afin de les garder le plus longtemps possible. Idem pour l’équipement. « Les conseillers disent souvent que tu peux amortir l’achat d’un tracteur sur sept ou huit ans. Moi, je suis souvent capable de l’amortir bien plus que ça », assure-t-il. Par exemple, il y a quelques années, il a fait l’acquisition d’un nouveau tracteur, parce que son ancien avait eu deux bris majeurs. Il datait de 1963. « Il fonctionnait encore. Alors, pourquoi le changer? D’un autre côté, quand ça brise, tu dois te demander si ça vaut la peine de mettre de l’argent là-dessus. Alors, on a fini par le changer. »
Les conseils avant tout
Pour planifier ses achats, M. Beaulieu ne fait pas affaire avec une conseillère en gestion. « Il n’y en a plus vraiment dans notre coin », précise-t-il. Celui qui siégeait auparavant au conseil d’administration du conseil de gestion de sa région est toutefois d’avis qu’il vaut toujours mieux en discuter avec un expert. Il fait aujourd’hui appel à son comptable. Annuellement, ils procèdent ensemble à une analyse complète des besoins de l’entreprise et de la marge de manœuvre dont ils disposent pour les mois à venir.
Cette planification lui permet bien souvent d’acheter de l’équipement sans avoir à emprunter. « C’était bien différent quand j’ai commencé. Aujourd’hui, cependant, j’ai la chance d’avoir les capacités financières qui font que je n’ai pas besoin d’y penser tant que ça avant d’acheter de la machinerie. »