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Quel type de fourrage doit-on donner aux chevaux? Un fourrage composé de légumineuses ou de graminées? Un mélange des deux? De première ou de deuxième coupe? En fait, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Le choix se fera en fonction du stade physiologique du cheval, de son profil métabolique et de son niveau d’activité physique. Il est difficile de faire des recommandations générales, il faut faire du cas par cas en déterminant les besoins particuliers du cheval. C’est pourquoi le soutien d’un professionnel tel qu’un agronome, un nutritionniste ou votre médecin vétérinaire est indispensable.
Il y a deux grandes catégories de plantes fourragères : les légumineuses et les graminées. Les légumineuses ont une aire d’adaptation plus restreinte et exigent une meilleure régie des champs que les graminées pour persister et demeurer productives. Elles sont utilisées en raison de leur teneur en protéine brute supérieure à celle des graminées pour une même maturité. Les principales espèces de légumineuses utilisées au Québec sont la luzerne, le trèfle rouge, le trèfle blanc, le trèfle ladino, le lotier corniculé et le mélilot. On retrouve également le trèfle alsike dans certains mélanges, mais ce dernier n’est pas recommandé chez les équidés, car il cause de l’hypersensibilité de la peau lors d’exposition au soleil.
Pour leur part, les graminées ont une grande capacité d’adaptation. Les principales espèces de graminées utilisées au Québec sont la fléole des prés (mil), le brome inerme ou des prés, le dactyle pelotonné ou aggloméré, l’alpiste roseau, le ray-grass, la fétuque élevée ou rouge et le pâturin des prés.
La plupart des meuneries offrent ce service. Il est important de prélever un échantillon représentatif du lot, c’est-à-dire d’échantillonner séparément les fourrages provenant de différentes coupes et de différentes espèces.
L’analyse de la valeur nutritionnelle des fourrages peut se faire selon la méthode de spectrométrie par infrarouge ou de la chimie humide. Il est très fréquent que les fourrages soient analysés par infrarouge. Un rayon est projeté sur l’échantillon et sa réflexion est interprétée par un ordinateur. L’opérateur de l’appareil choisit la courbe que l’ordinateur utilisera pour comparer l’échantillon analysé en fonction du type de fourrage. Par conséquent, si le fourrage est mal identifié, il est possible que la courbe choisie ne corresponde pas à la bonne courbe standard et que les résultats soient faussés. Par contre, si on utilise la méthode chimique, l’identification devient moins critique étant donné que les nutriments sont réellement dosés dans le laboratoire.
À l’issue de l’analyse nutritionnelle du foin et de la détermination des besoins spécifiques du cheval en question, une recommandation alimentaire peut être formulée par votre agronome, votre nutritionniste ou votre médecin vétérinaire. N’hésitez donc pas à leur faire part de vos questionnements et hésitations en ce qui concerne l’alimentation de votre cheval.
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