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Ariane, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir productrice avicole?
J’ai fait un diplôme d’études collégiales (DEC) en administration pour avoir une base en affaires. J’ai découvert le métier d’agroéconomiste grâce aux conseillers d’orientation et j’ai poursuivi en agroéconomie à l’Université McGill avec l’option d’agronomie professionnelle. Grâce à mes stages, j’ai su que je voulais retourner travailler à la ferme familiale pour reprendre un jour les entreprises de mes parents, qui ont tous deux une entreprise avicole.
En quoi consiste ton métier?
Être avicultrice consiste à prendre soin des oiseaux tous les jours. Pour avoir le droit de produire des poulets, j’ai besoin d’avoir du quota. Je reçois mes poussins tous en même temps et je les envoie à l’abattoir tous en même temps, environ 38 jours après les avoir reçus.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien?
Tous les matins, je fais ma tournée pour vérifier l’état de mes oiseaux, le niveau de moulée et d’eau, ainsi que l’état des bâtiments. Même si nous avons maintenant l’Internet dans nos bâtiments, ça n’équivaut pas à être sur place. Si je ne me sens pas bien dans le poulailler, mes oiseaux ne seront pas bien non plus.
Selon la période de l’année, je fais l’entretien extérieur, je travaille aux champs, je nettoie les bâtiments entre mes groupes de poulets ou je remplis les documents pour le suivi de nos volailles. Je finis la journée en vérifiant que les oiseaux ne manqueront de rien pendant la nuit. J’aime ce que je fais; c’est varié.