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Santé Canada ne s’opposera pas à ce qu’une entreprise israélienne, Remilk, commercialise au pays sa protéine de « lait » produite en laboratoire sans matière animale. Remilk soutient que cette protéine est « équivalente » à celle issue de la vache en étant créée « sans l’apport d’une vache », au moyen de la fermentation de précision. Elle est utilisée pour la fabrication de produits ayant la prétention de présenter « le même goût et la même texture » que le lait, la crème glacée, le yogourt, la crème et le fromage.
Questionné à savoir sur quoi cette autorisation se basait, Santé Canada a répondu avoir procédé à une évaluation complète de cette protéine, conformément à son cadre d’évaluation de l’innocuité des nouveaux aliments. Les lignes directrices sont fondées, explique-t-on, sur des principes « reconnus à l’échelle internationale » pour déterminer qu’un aliment est exempt de contaminants ou d’agents pathogènes nuisibles à la santé d’une personne.
L’arrivée au Canada de ce produit inquiète des producteurs laitiers, qui ont été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux ces derniers mois. Les Producteurs de lait du Québec ne prennent pas position pour l’instant dans le dossier, mais en suivent l’évolution attentivement. Les Producteurs de lait du Canada, de leur côté, en sont à analyser les impacts potentiels de cette nouveauté.